Bienvenue à LA !
La ville des « stars », des gangs et des surfeurs.
Le jour de notre arrivée, il fait beau et chaud. La lumière du soleil couchant donne un effet splendide à la ville. La vie à LA paraît très paisible. On discute entre copines, on promène son chien en roller… On est plongé dans les films d’Hollywood et on aurait presque envie de s’y installer… 350 jours de beau par an, ça donne envie!
Los Angeles ne se visite pas, Los Angeles se vit. Contrairement à New York ou Londres par exemple, il n’existe pas vraiment de carte touristique avec les attractions à ne pas manquer. Et c’est tant mieux, parce qu’on n’aime pas ça. Mais il faut le savoir! Los Angeles est une ville tentaculaire à un millier de facettes. Mais sans monument historique ou architecture particulière. N’étant pas non plus férus d’histoire, qu’à cela ne tienne, occupons nous de vivre Los Angeles!
Vous me direz que je me trompe en disant qu’il n’y a rien à visiter… et vous aurez raison, il y a quand même quelques « trucs » à ne pas louper.
Sommaire
Le panneau Hollywood, Walk of Fame, Mulholland Drive
« THE » incontournable, c’est la photo du mythique panneau « Hollywood ». Pointez votre GPS sur ces coordonnées. On vous garantit une photo haute en couleur (et à priori sans 40 touristes attendant leur tour)!
Il se peut que sur votre chemin, des gens vous dissuadent de suivre la route, des panneaux vous avertissent d’ailleurs que ce n’est pas la bonne pour vous y rendre, mais ignorez les… et foncez! (Mais nous déclinons toute responsabilité en cas d’ennuis avec la LAPD!)
En redescendant, faites une petite virée au fameux « Walk of fame », et si ce dernier n’est plus en travaux, au « Grauman’s Chinese Theatre ».
Vous y croiserez plein de potentielles futures stars qui vous donneront un CD de leur derniers morceaux en échange de quelques dollars et « likes » sur facebook. Batman, Spiderman ou Mickey vous inviteront à poser à côté d’eux pour un petit billet.
Mais comme dans toute grand ville, il est préférable de toujours rester sur ces gardes. Pendant notre séjour, une jeune fille a été assassinée parce qu’elle a refusé de donner un dollar après avoir pris la photo d’un sans-abri… Nous nous ne sommes pas sentis en danger dans cette ville, mais les règles de bon sens doivent s’appliquèrent permanence pour éviter toute mauvaise surprise…
Pour bien finir la journée et profiter d’un magnifique coucher de soleil, nous avons pris notre Ford Mustang pour partir sur les hauteurs de la ville en empruntant la célèbre « Mulholland Drive »… Et voici la vue de LA d’un peu plus haut!
Fin de journée, retour au Petit Ermitage, notre hôtel situé à West Hollywood. Ce boutique hôtel est super design, avec une décoration soignée mais décalée et une chambre très, très confortable. Nous avons surtout profité du « roof top » et de la piscine, parfait pour se détendre après une journée de visite. Cet hôtel se trouve en plein quartier gay, avec une ambiance super festive. On a adoré les passages piétons aux couleurs de l’arc-en-ciel, et nous sommes tombés sur un restaurant très sympa, le Café d’Etoile.
Universal Studios, un parc d’attractions pour les grands! (et les petits aussi)
Impossible de venir à Los Angeles sans visiter un studio de cinéma. Nous avons choisi de visiter les studios de Universal. En réalité, ils ont construit un parc d’attractions autour des décors et des studios utilisés pour tourner les séries et les films.
Il faut compter une journée bien chargée pour avoir le temps de faire les visites et les manèges. Priorité numéro une en arrivant au parc: la visite des studios (Studio Tour). Il y a facilement une heure d’attente dès le matin, et cela peut prendre encore plus de temps au milieu de la journée.
C’est une visite vraiment géniale. On se retrouve propulsés au coeur des scénarios de films connus (Psycho, War of the Worlds) et même en plein milieu de la vraie « Wisteria Lane »!
Nous conseillons de faire en priorité les spectacles et les visites, puis les manège en fonction de la longueur des files d’attente…
Certaines attractions nous apprenent comment les animaux « stars » sont dressés, ou comment on coupe un bras pour « de faux » au cinéma. La mise en scène de « Water World » est incroyable!
Bref, une super journée, où on en profite même pour rajeunir un peu… Ca ne fait de mal à personne!
Santa Monica, de la ville à la plage
Nous avions décidé de passer quatre jours « pleins » à LA, plus de temps qu’à Las Vegas, puisque de notre petite Suisse, nous nous étions dit qu’il y aurait beaucoup plus de choses à faire dans une grande ville comme LA plutôt que dans la « Sin city » qu’est Las Vegas. Avec du recul… on a un peu regretté ce choix. Comme on l’a dit en début d’article, Los Angeles ne se visite pas, elle se vit. C’est génial de traverser Rodeo Drive, mais sans la carte de crédit qui va avec, on y passe mais on y reste pas la journée. Pareil pour Beverly Hills, on se fait un bon trip dans notre Mustang sur les avenues et routes résidentielles bordées de palmiers, mais pas pendant trois heures !
Bref, on s’est dit que de toute façon, ça serait bête de ne pas bouger avec la voiture, et du coup, nous avons décider d’aller visiter Santa Monica et ses plages mythiques.
C’est très facile de s’y rendre, il faut suivre Santa Monica Blvd jusqu’à l’océan, la route est toute droite. Arrivés à Santa Monica, il n’y a plus qu’à trouver un parking public couvert payant (il y en a un peu partout et le prix est très raisonnable, dans les $2 l’heure) à moins que vous ayez le courage de trouver une place au bord de la route et d’essayer de comprendre comment leurs horodateurs fonctionnent.
Quelques minutes de marche et vous voilà surplombant une immense plage de joli sable blanc. Il faut maintenant marcher cinq bonnes minutes pour arriver au bord de l’eau et se retrouver à côté de THE cabane de sauveteur version Alerte à Malibu. En regardant la série je me suis toujours demandée comment ils pourraient sauver qui que ce soit avec une si petite bouée, et bien en fait, ils utilisent la même en vrai! Pas vraiment rassurant vu la taille des vagues!
L’eau ne devant pas dépasser les 20 degrés, et sans maillot de bain avec nous, nous avons continué gentiment notre petite marche le long de la plage. Ce fut l’occasion de partager un petit bout de vie avec ces personnes qui vivent à Santa Monica et ses environs, de nombreuses familles venus pour un pique-nique sur la plage un dimanche soir, histoire de profiter des derniers moments de tranquillité, avec le coucher du soleil…
Ces familles ont également un mini parc d’attraction tout près, le fameux Santa Monica Pier. Celui-ci a été aménagé avec un petit roller coaster, une « grande » roue, des auto-tamponneuses… tout ça au bord de l’océan… On a trouvé ça vraiment sympa.
Le lendemain, nous n’avons pas trop eu envie de s’aventurer dans le Los Angeles Downtown. A tort ou à raison, nous avons regardé ce que les gens en disait sur internet et, à priori, cela ne paraissait pas immanquable… Par contre, tout le monde conseillait de faire un tour à Venice Beach, endroit totalement éclectique et atypique. L’idée d’aller faire un tour par la plus que célèbre Muscle Beach ne me déplaisait pas non plus!
Venice Beach, la désillusion
Nous voilà donc en voiture avec notre fidèle GPS, direction Venice. Nous avons mis environ 45 minutes pour y arriver, et là, il faut avouer que nous nous sommes transformés en pigeon de première classe. Ne trouvant pas de parking public couvert comme à Santa Monica, nous avons dû nous contraindre à nous garer dans un de ces parkings à 15$, dont la durée est (quasi) illimitée, certes, mais qui coûte quand même 15$. On s’était déjà faits avoir à Hollywood Boulevard, où il y a un de ce type de parkings tout prêt du Walk of Fame. Nous qui pensions y rester longtemps, nous nous étions garés là. Finalement la visite n’a pas duré plus de 2 heures (grand max!) ce qui à fait de ce parking le plus cher qu’on ait jamais utilisé! Et bien… ce fut pareil pour Venice, à croire que dès que vous voyez un parking à 15$, vous vous trouvez dans une zone où vous ne vous éterniserez pas! (soit dit en passant, pour le Walk of Fame, il y a un parking couvert vraiment pas cher au Hollywood & Highland Center, que nous avons vu malheureusement trop tard).
Nous nous sommes sentis très vite mal à l’aise sur la promenade (« rue » marchande et piétonne quasi au bord de la plage). Pas un mètre où nous ne voyions pas de sans-abri ou de drogués, certains se filaient même leur dose devant les passants.
Tout se paye à Venice, ne serait-ce qu’une photo de vitrine, ou d’artiste… On garde donc son appareil dans sa poche. De toute façon, il n’y a pas grand chose qui vaille un souvenir photo, même la Muscle Beach fut décevante, peut être parce qu’il n’y avait pas grand monde… Finalement nous avons rapidement décidé de faire demi-tour et d’aller déjeuner à Santa Monica.
Merci British Airways!
Et le lendemain, ce fut le jour du départ… Malheureusement nous n’avons pas pu garder la chambre un peu plus longtemps, malgré notre vol du soir… Nous avons donc décidé d’aller directement à l’aéroport, plutôt que de s’aventurer dans LA avec notre valise dans le coffre.
A l’aéroport, surprise, notre vol a été « over booking« . British Airways avait vendu plus de tickets qu’il n’y a de sièges dans l’avion. A priori c’est assez fréquent entre LA et les hubs européens. Pour notre vol, British Airways proposait de repartir le lendemain, avec nuit et repas gratuits, en supplément de 800$ en cash! Malheureusement, nous ne pouvions pas le faire puisque nous reprenions le travail dès notre retour en Suisse. Finalement, nous avons demandé combien nous coûterait la classe Business. Compte tenu de l' »over booking », elle était à moitié prix. Nous avons donc tenté l’expérience, pour un douloureux mais tout de même agréable retour en Suisse…