Après bien des recherches pour choisir notre stab de voyage, nous avons choisi le gilet stabilisateur Ultralight et Ultralight Lady de Cressi.
Sur le papier, cette stab est ultra légère (2 kilos en taille M), pliable et dispose d’assez d’attaches et de poche pour rester pratique. Tout ce dont on a besoin pour troquer notre bonne vieille Axiom enveloppante contre un gilet un peu plus transportable. Mais pour le voyage seulement.
Cet article n’est pas sponsorisé. C’est dans la logique de ce blog que de partager notre avis sur notre équipement de plongée. Si on aime, on partage 🙂
Pourquoi acheter une stab de voyage ? Le contexte
Pendant longtemps, on est partis en voyage en traînant chacun notre valise, même quand on partait plonger. On n’avait jamais pu partir plus de 15 jours et ça nous allait très bien: on posait nos bagages dans le resort ou l’hôtel le premier jour, et on refaisait nos bagages 15 jours plus tard.
Et puis maintenant que nos vies de bureau sont derrière nous, on a eu l’occasion de partir loin un mois et demi. On a décidé de partir en sac à dos aux Philippines pendant un mois (la durée du visa sans extension), avec quelques jours d’escale à Hong Kong à l’aller et une semaine à Tokyo au retour. Et tout ça avec nos équipements de plongée complets.
On s’est achetés des bons sacs à dos (Deuter Traveller 80+10 et 70+10) mais comme on s’en doutait, ça allait être impossible de prendre notre stab Axiom avec nous: trop encombrante et trop lourde. Tout ce qu’on évite quand on part en sac à dos…
En plus de l’argument du poids et de l’encombrement, on voulait trouver une stab en-dessous des 300€. Ca éliminait malheureusement l’Hydros Pro de Scubapro, la Rogue et l’Outlaw d’Aqua Lung.
On s’est mis à comparer la Zuma Midnight d’Aqua Lung et l’Ultralight de Cressi qui paraissent se valoir sur le papier: environ 2 kgs en taille M, elles se plient facilement et possèdent des poches à plombs largables. Mais des petits détails ont fait basculer la balance en faveur du gilet stabilisateur de Cressi :
- Un nylon en 420 deniers pour l’Ultralight contre 200 deniers pour la Zuma
- Des points d’attaches plus nombreux sur l’Ultralight
- Une envie de découvrir une autre marque
- Sur le site marchand où l’on achète la plupart de notre matériel, il y avait une promo sur l’Ultralight qui la mettait hors concurrence
L’Ultralight de Cressi en vrai
On reçoit notre gilet stabilisateur tout bien plié dans un petit sac Cressi. On a presque du mal à croire qu’il y a une stab à l’intérieur. Une fois dépliée, on a juste à clipser les bretelles et elle est prête à l’emploi. On l’a pliée et dépliée un certain nombre de fois durant notre voyage, elle prend toujours aussi peu de place, même si elle paraît être un peu moins « compressible » après la première utilisation.
La stab possède pas mal de boucles d’attaches: 6 boucles en tissu réparties sur les bretelles et 4 boucles en plastique réparties sur les côtés. Sous la poche à plombs droite, il y a une poche intégrée qu’on déplie en tirant dessus (tenue par un velcro). Jolie surprise, Cressi a mis d’office un accroche octopus sur la droite du gilet.
Les boutons de l’inflateur sont plus gros que ce qu’on a l’habitude d’avoir, c’est une bonne idée d’avoir fait des boutons de cette taille. On les a trouvés très maniables et réactifs.
Les poches à plombs sont assez faciles à mettre et à enlever, on trouve rapidement le rail pour y insérer les poches et elles se détachent bien en tirant sèchement sur les poignées. Par contre il faut pas mal de force pour les clipser. J’ai dû prendre le coup de main pour réussir à mettre les poches à plombs une fois la stab sur les épaules (Marco n’a pas eu ce problème :)) et j’ai toujours trouvé plus pratique de les mettre avant d’enfiler le gilet. Les poches se ferment avec une fermeture éclair et non un velcro. On est juste un peu dubitatifs par rapport à la qualité du tissu des poches. Après une vingtaine de plongées, une des poches à commencer à se découdre… On a fait appel à la garantie de Cressi, on a demandé si c’était un problème connu mais en seule réponse on a reçu une nouvelle poche, sans plus d’explications. A voir sur la longueur…
A l’arrière, la boucle de fixation de bouteille est en plastique. Après une utilisation de 50 plongées on peut dire qu’on a trouvé la boucle résistante. Il y a également une autre boucle pour tenir la robinetterie.
L’Ultralight Lady en taille S affiche 2.068 kilos sur la balance. L’Ultralight Unisexe en M pèse 2.113 kilos.
100% satisfaits par cette stab de voyage
Après une cinquantaine de plongées dans les eaux tropicales des Philippines, l’Ultralight a fait le boulot. A part le petit souci de la poche à plombs qui se découd, le reste du gilet est impeccable.
Sous l’eau, on l’oublie complètement. Les boutons de l’inflateur réagissent bien, les purges rapides également.
A la surface, bien que ce soit une stab dorsale, il nous a suffit de gonfler la stab raisonnablement pour ne pas piquer du nez.
Une fois sortie de l’eau et rincée, elle sèche vraiment rapidement. Généralement une demi-journée de beau temps suffit.
Seule ombre au tableau pour nous, c’est l’ajustage de la sangle ventrale. Même avec un gilet stabilisateur adapté à notre taille/morphologie et une sangle ventrale serrée à fond, elle reste trop large. On ne se sent donc pas ajustés au niveau du ventre, mais le gilet reste quand même bien en place sur le dos lors des mouvements sous l’eau.
Enfin, on n’a pas vu de différences de conception entre l’Ultralight et l’Ultralight Lady, à part la couleur du liseré sur les bretelles (violet ou gris), mais on peut voir des différences de prix entre les deux modèles en fonction des sites marchands…
Bref, on en est vraiment contents. Elle a rempli son contrat de stab idéale pour le voyage: elle est légère, pratique à plier, agréable à porter et raisonnable niveau prix.